dimanche 8 février 2009

Zermatt

De retour en Europe pour une semaine de ski à Zermatt en Suisse.
Mes premières impressions sont associées au voyage en train de Genève à Zermatt. L’efficacité du système ferroviaire suisse est remarquable si on imagine un instant la comparer à ce qu’on connaît ici. Fréquents, à l’heure, confortables et rapides. En quelques heures, le train nous amène de l’aéroport de Genève à Zermatt, via une correspondance à Visp.

C’est d’autant plus pratique que Zermatt est un village de ski sans auto : presque tous les véhicules sont électriques. Les hôtels et les services se serrent de chaque côté de la rivière qui traverse le village. L’atmosphère festive et l’attitude vacancière des gens s’imposent d’emblée. Les rues animées, les maisons aux façades de bois, les toits gonflés de neige, un clocher pointant vers les sommets, tout concourt à transformer l’hiver en période de vacances. Une neige fraîchement tombée enveloppe tout ce décor de féérie.

Skier sur ces pentes qui s’accrochent à plus de 3000 mètres est notre premier objectif dès le lendemain de notre arrivée. Un train à crémaillère grimpe jusqu’au Gornergrat. Les nuages se déchirent un instant pour montrer le Cervin qui domine la vallée de sa silhouette anguleuse. Plus de vingt sommets dépassent les quatre mille mètres et sont, paraît-il, visibles aux alentours. Mais durant nos premiers jours sur la montagne, les nuages et les chutes de neige les auront cachés la plupart du temps. Même si les conditions de ski demeurent excellentes, la situation météorologique en altitude – froid, vent et neige – ne permettent pas d’accéder au plus haut téléphérique ni au versant italien; cela réduit le domaine skiable d’au moins un tiers.

Heureusement, le soleil revient pour la dernière journée. On peut s’en donner à cœur joie : descentes sur les pentes vierges du matin, retour par les téléphériques, arrêts photos pour le Cervin fumant dans le froid et le cirque des Alpes. La journée s’achève trop vite avec une dernière descente qui se poursuit presque jusqu’aux portes de l’hôtel Perren. Un dernier repas tout aussi remarquable soir après soir nous donne le temps d’apprécier une semaine exceptionnelle, avant de repartir demain pour une brève découverte que quelques villes suisses.

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