Salzbourg

Samedi en fin d’après-midi, nous arrivons à Salzbourg, ville de Mozart comme on nous le rappelle à chaque pas : sa maison natale, la Mozartplatz, les programmes des concerts à venir et même les chocolats à l’effigie du compositeur. La Getreidegasse, rue piétonnière se fait invitante, avec ses boutiques bien intégrées dans l’architecture de la ville et ses enseignes découpées en dentelle métallique.

Une centaine de mètres plus haut, la forteresse de Hohensalzburg domine la ville depuis le XIe siècle. En cette période de l’année, le funiculaire qui y donne normalement accès ne fonctionne pas. Après un long détour autour de la colline, nous découvrons enfin un sentier abrupt qui permet d’accéder à la forteresse. Agrandie à plusieurs reprises, on y retrouve les bâtiments d’un village médiéval sans doute capable de soutenir un très long siège. Une terrasse extérieure conçue sans doute initialement pour des fins militaires devient aujourd’hui un point d’observation incomparable sur la ville. La rivière Salzbach semble la traverser paresseusement, tandis qu’au pied de la forteresse on peut contempler le dôme de la cathédrale, les clochers de l’abbaye St-Pierre et, de l’autre côté de la rivière, le château Mirabell.

Dernière étape avant le vol de demain vers Montréal via Amsterdam : Munich. Le brouillard et la neige fondante qui enveloppent la ville ne nous laisse guère l’occasion de l’admirer comme nous l’avions fait il y a quelques années. Autant profiter d’une dernière soirée à l’Hofbrau Haus, en dégustant une bière généreuse et une choucroute incomparable.

Dans les Dolomites

Traversée de l'Autriche

Notre vol de retour est prévu pour lundi au départ de Munich. Cela nous laisse le loisir de parcourir les routes du nord de l’Italie, puis de l’Autriche, avant de s’arrêter quelques heures à Kitzbühel. C’est une autre station de ski très fréquentée. Ses rues piétonnes, ses façades colorées se font charmantes. On y retrouve fréquemment ces fresques qui décorent le tour des fenêtres dans ces régions alpines. Elles sont parfois très élaborées comme sur la façade du casino de Kitzbühel et donnent un cachet unique à certains hôtels.

Dans les Dolomites

Les Hauteurs de Marmolada

Dernier jour de ski, dernière chance de monter jusqu’à Marmolada, le plus haut sommet de la région à 3250 mètres. La température est idéale, le soleil éblouissant et la neige des derniers jours assouplit les pistes. Mais avant de rejoindre les téléphériques vers Marmolada, il faut parcourir la moitié du circuit de Sellaronda et quand nous y arrivons,
il faut constater que bon nombre de skieurs ont eu la même idée. Mais l’attente est justifiée et après trois téléphériques successifs, nous voilà au sommet. Contempler ces sommets enneigés jusqu’à l’horizon est toujours impressionnant, car c’est une vision qu’on ne retrouve nulle part dans les paysages québécois. Et la descente est tout aussi impressionnante !

Jours de nuages

Après le soleil des premiers jours, la brume nous cache les sommets et la neige s’accumule dans les pentes. C’est sans doute une bonne chose car la région n’avait pas connu de précipitations depuis la mi-janvier, nous dit-on. Alors on y met un peu plus de prudence et on s’en tient surtout aux pentes d’Alta Badia. Les paysages s’y font mystérieux, les formes se fondent dans les brumes et les sapins deviennent des fantômes qui s’agitent au détour d’une piste.

En s'arrêtant un peu plus tôt, on trouve le temps de découvrir Canazei, un autre village de la région, tout à fait charmant.

Sur les pentes

Tôt ce dimanche
matin, la remontée Ciampinoi nous amène à 2250 mètres. Nous nous engageons sur le parcours de Sellaronda : cela permet de faire le tour du massif de Gruppo di Sella en enchaînant descentes et remontées pour un circuit de 42 kilomètres. Avant d’être bien familier avec les indications et les défis des pistes nouvelles, il faut bien y mettre presque la journée.

De Dans les Dolomites

Vers les Dolomites

Février ramène désormais une tradition : une semaine de ski dans les Alpes. Cette année, la destination choisie est Val Gardena en Italie, une autre région à découvrir.

Nous avons choisi d’arriver à Munich, puis de rejoindre en auto le village de Selva-Wolkenstein en traversant l’Autriche. Notre hôtel, le Linder, nous attend. Il est situé au cœur du village et à distance de marche des remontées vers les pistes. La chambre est accueillante et, du balcon, nous apercevons les sommets des Dolomites juste avant que le soleil ne se couche. Après un repas qui annonce bien les jours à venir, nous tentons de reprendre quelques heures sur le décalage horaire.