lundi 10 mai 2010

Boa Tarde

Dernières nouvelles des derniers jours au Portugal qui furent réservés surtout à prendre un peu de bon temps et à revenir vers Malaga pour reprendre l'avion. Une longue - plus de 400 kilomètres - autoroute sans histoire nous conduit d'Albufeira au Portugal jusqu'à Malaga en Espagne. Heureusement, la vitesse «minimale» est de l'ordre de 120 km/h pour les Huyndai comme la nôtre, mais plutôt de 160 pour les Mercédes et autres BMW.

Cela nous laisse le temps de marcher sur la promenade qui longe la plage devant notre hôtel de Malaga et d'aller déguster une paëlla au bord de la mer à Benalmadena, dernier plaisir avant le retour.
De Le Portugal... en passant par l'Espagne


Ce retour se fait sous le signe des cendres du volcan Eyjafjöll. Après un retard annoncé de deux heures, on nous informe du périple du retour. Il faut contourner le nuage de cendre islandais, ce qui signifie aussi : contourner l'Islande. Nous voilà donc détourné vers Glasgow

en Écosse pour faire le plein avant de repartir sur notre route nordique. Au passage, on peut jeter un regard sur le célèbre volcan: il ne semble pas si méchant pourtant. Plus loin, les glaciers à pic du Groënland offrent leur paysage spectaculaire. Le prix à payer ? Quatorze heures dans l'avion. Mais Air Transat avait promis de nous ramener et il l'a fait.

Salutations à tous ceux qui nous ont suivis et surtout, je vous souhaite d'aussi stimulants voyages.

vendredi 7 mai 2010

Clins d'oeil autour d'Albufeira

Quelques promenades, quelques regards autour de notre base d'Albufeira, mais tout cela en mode très relâché. Nous prenons la direction de Faro à quelques kilomètres à l'est. Cette ville est (un peu) moins touchée par le tourisme de masse comme l'est Albufeira. Cela nous laisse le temps d'observer des détails: des façades d'azulejos, des
cheminées typiques de l'Algarve et pourtant très différentes les unes des autres, des bougainvillées contrastant avec la blancheur des murs, les portes dans les murailles ouvrant sur la vieille ville d'un côté et sur les boutiques branchées de l'autre.

Le temps se prête à prendre un café sur une place animée par les conversations des habitants. Plus loin, la source de tous les bébés: les cigognes ont envahi les toits, les lampadaires, les clochers d'église.  Déjà les petits réclament leur mère avant d'être assurément livrés dans les foyers du nord de l'Europe.
De Le Portugal... en passant par l'Espagne

jeudi 6 mai 2010

Le monde d'Albufeira

Touristes, il faut bien s'assumer et aller explorer Albufeira. Cette ville est vraiment un haut lieu de villégiature. Les hôtels, appartements, condos continuent de surgir dans tous les environs. Ils sont peuplés d'anglais, d'allemands, de quelques français qui fréquentent les plages encore venteuses et aux eaux fraîches à cette époque.





Ils se retrouvent tous, et nous avec eux, sur les terrasses du port d'où tous les pêcheurs ont disparus ou de la vieille ville. Il reste bien peu de ce que devait être ce village à l'origine. Aujourd'hui, les restaurants, boutiques de vêtements pour touristes, d'articles de plage, de souvenirs occupent toutes les rues du vieil Albufeira. Quelques signes indiquent les traces historiques qui subsistent encore: une ancienne église, un Museu d'Arte Sacra et autres lieux consciencieusement ignorés par les touristes. Partout cependant, une rue au nom incontournable: 25 de Abril. Il en existe une dans chaque ville ou village, car depuis la révolution du 25 avril 1974, toutes les rues qui portaient le nom de l'ancien dictateur Antonio Salazar ont été rebaptisées.

De Le Portugal... en passant par l'Espagne


Profitant du soleil qui baisse, assis à une table bien exposée, c'est l'heure de l'apéro.

mercredi 5 mai 2010

Au bout du monde... connu

Un jour de soleil, de piscine, de cuisine maison après deux semaines de restaurants... et nous voilà repartis pour explorer le bout du monde, ce Cabo Sao Vicente que les romains avaient dédié à Saturne. Son phare qui domine la mer à plus de 80 mètres signale l'extrémité sud-ouest de l'Europe. Au voisinage, Sagres où Henri le Navigateur, instigateur de progrès techniques importants, organisa l'exploration des côtes africaines et inspira les grandes découvertes qui survinrent après sa mort.







C'est aussi pour nous un jour de découverte: regards sur la côte escarpée, mais cachant des plages sablonneuses, villes côtières moins touchées par les torrents de béton et de touristes, parfois un pêcheur dont le fruit du travail se retrouve à notre table ce midi à Lagos. Peixe ou poisson en portugais, c'est tout ce que je sais de ce menu. Alors attention aux arêtes, mais tout de même délicieux.
De Le Portugal... en passant par l'Espagne

mardi 4 mai 2010

Arrivée à Albufeira

Dernier arrêt - ou presque -, l'autoroute à péage au départ de Lisbonne s'arrête aux portes d'Albufeira. Il ne reste plus qu'à trouver le Balaia Golf Village. Après les inévitables recherches, nous ne sommes pas déçus. L'appartement répond à toutes nos attentes: balcons ensoleillés donnant sur la piscine, grandes pièces, cuisine toute moderne. Il ne reste qu'à nous installer pour quelques jours de villégiature, en mode relaxation, quelques visites aux alentours, mais surtout soleil, marches sur la plage et farniente. «La vie est difficile»... mais ça se soigne !
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dimanche 2 mai 2010

L'Architecture de Lisbonne

Les bâtiments de Lisbonne offrent un contraste incontournable. Dans les quartiers les plus vieux, les édifices rénovés succèdent aux portes et fenêtres murées de briques et peintes de graffitis. Il reste beaucoup à faire et l'état des lieux témoigne certainement d'un manque de ressources et d'une certaine pauvreté. Mais cela n'enlève pourtant rien à l'atmosphère de ces vieux quartiers, pleins de vie, d'animation, de cafés et de terrasses occupés par bien plus que des touristes. Et Lisbonne compte plusieurs de ces quartiers populaires qui grimpent au flanc des collines: l'Alfama, le Chiado, le Baixia.

Pourtant, un peu plus loin, avant même la périphérie, on découvre des bâtiments d'une architecture remarquable: modernes, audacieux, colorés. Ce sont des oeuvres qui sont appelées à surmonter l'épreuve du temps. Et toujours, des parcs immenses, ombragés d'arbres d'essences les plus variées et, en cette saison, très souvent fleuris. Des parcs agrémentés de statues, de fontaines et de plans d'eau, mais surtout des parcs fréquentés pas les Lisboètes. Sans compter, l'héritage de l'exposition universelle de 1998. Là aussi, l'imagination des architectes a créé des oeuvres durables qui continuent de vivre et d'inspirer un désir de beauté qui me semble faire trop souvent défaut dans les bâtiments commerciaux de chez-nous.

Mais peut-être devrais-je faire une visite guidée de Montréal à la manière d'un touriste portugais ?

samedi 1 mai 2010

Parcourir Lisbonne en tramway

Nous avons apprécié la visite en autobus à impériale à Porto. Nous récidivons pour Lisbonne, d'autant plus qu'il s'arrête presque devant notre hôtel. Destination les places du centre de Lisbonne: Praça Dom Pedro IV, Praça do Commercio. Aujourd'hui, l'animation y est grande car la fête des travailleurs est activement célébrée au Portugal. Une imposante scène a été montée sur la Praça Dom Pedro IV et les artistes font leur test de son au moment de notre passage. Partout au cours de la journée, nous verrons sur les places publiques des rassemblements, des banderoles où les syndicats locaux dénoncent les conséquences de la crise.

En fait, cela ne fait qu'ajouter à l'animation de la ville. Bien sûr les touristes sont partout dans le Baixa, la basse ville, mais ils se répandent aussi vers le Chiado en empruntant l'ascenseur Santa Justa, structure de fer forgé datant de 1901 ou encore montent à bord du préhistorique tramway no 28 qui traverse le quartier de l'Alfama, grimpant dans ses rues pentues, frôlant les maisons. Malheur à qui allonge sa caméra un peu loin par la fenêtre du wagon!
De Le Portugal... en passant par l'Espagne


Tout en haut on découvre un des nombreux «miradouros» ou belvédères qui parsèment cette ville aux sept collines. Les gens du quartier y sirotent un café pendant que les touristes jouissent de la vue sur le coeur de Lisbonne.

Retour dans la Baixa pour relaxer devant cafés et pâtisseries de la Confeitaria Nacional avant de reprendre le circuit de notre autobus vers d'autres découvertes.