samedi 10 mai 2008

Aéroport de Las Vegas

L’aéroport de Las Vegas terminal 2 est fidèle à l’esprit du jeu qui anime toute la ville. Alors qu’on mise sur un bon restaurant pour déjeuner avant le vol de retour, tout ce qu’on gagne c’est un croissant garni d’œufs en caoutchouc chez Burger King.


Imaginez si en plus, j’avais déjà laissé ma chemise aux tables de Black Jack!

Heureusement j'ai gagné les souvenirs d'un merveilleux voyage et cela, ça ne se perd pas !





Cliquez sur l'image et demandez le diaporama de Las Vegas.
Las Vegas - Mai 2008

vendredi 9 mai 2008

Temps d’arrêt à Las Vegas

Las Vegas inspire d’autres réflexions qu’un temps d’arrêt à la piscine, sous le soleil et ses 30°C nous laisse le temps d’Explorer.

En vrac :

- Quelle logique à vouloir interdire le foie gras au nom de la protection des animaux alors qu’on laisse les McDonalds engraisser les Américains – et autres – bien au-delà de ce qu’une oie pourrait supporter?

- Tous ces tatouages sur la peau de filles aussi fraîches sont comme ces éraflures égratignant la peinture d’une Mercedes neuve.

- À la différence de Louis XIV et autre empereurs de Russie, les magnats du commerce d’aujourd’hui laissent les manants que nous sommes circuler dans leurs palais de marbre, de dorures, de fresques et de luxe. Pourquoi se priver de ce rêve?

Heureusement, il reste encore quelques photos à prendre et quelques rêves à vivre.

jeudi 8 mai 2008

I love Ceasar


César et son palais, c’est juste en face de notre hôtel et les passerelles jetées par-dessus les intersections y conduisent. Des escalateurs y mènent et les rampes sont de colonnades de pierre. Ici aussi l’illusion est poussée à son maximum. Dans certains lieux, on croirait plus facilement traverser les splendeurs de la Rome impériale qu’en explorant les ruines qu’il nous en reste.





Puis au-delà, au Mirage, une autre illusion, celle de Love et du monde des Beatles revu et mis en scène par le Cirque du Soleil. «O» ne nous a pas blasés et l’on participe pleinement à l’Imaginaire et qui explose au son des musiques les plus connues des Beatles comme de celles les plus éclatées. Encore une fois, indicible!
Un dîner à la table opulente de César clôt bien cette soirée.

mercredi 7 mai 2008

Ô Paris Las Vegas


Paris Las Vegas et sa tour Eiffel quasi grandeur nature sont situés juste au sud de notre hôtel. L’illusion se poursuit avec un arc de triomphe au centre de la place où loge l’hôtel. Les façades reflètent la vieille Europe; les rues sont agrémentées de fontaines. Près la traversée de l’inévitable casino, une rue commerçante dont le ciel s’éclaire des dernières lueurs du jour fait écho aux boutiques de Provence, aux cafés de Paris.

Nous dinons au Café Île St-Louis. Il n’a pas le raffinement dans les détails de ses cousins de Paris,
mais les linguinis aux crevettes à la Provençale sont délicieux avant de traverser dans le monde de luxe du Bellagio.

Corridors de marbre, plafonds somptueusement décorés, boutiques des griffes les plus connues et des initiales les plus prestigieuses : Y St-L - H – LV - …
Bellagio, c’est aussi la salle du spectacle «O». Dans ce Las Vegas, lieu de tous les émerveillements, «O» se démarque par son imagination, sa maîtrise des éléments – l’eau, le feu – ses prouesses aériennes supporté par une technique qui se fait oublier. Chaque moment, chaque zone de la scène s’animent de découvertes et de surprises. Un rêve, mais bien réel.

mardi 6 mai 2008

Venise réinventée




Du Flamigo, nous partons vers le nord du Strip. Bars, casinos, marchands de rue se succèdent jusqu’au Vénitien. Un véritable coup de cœur construit en réplique de Venise, de sa place St-Marc et du Palais des Doges, canaux et gondoliers inclus. L’illusion est prolongée jusqu’au toit aux couleurs d’un ciel de crépuscule.





La balade en gondole accompagnée des sérénades italiennes est incontournable.


Et terminer sur une terrasse en goûtant aux saveurs et aux vins d’Italie, aux musiques d’opéras en costume d’époque, c’est savourer chaque moment d’un rêve réalisé.

lundi 5 mai 2008

Découverte de Las Vegas

Nous avons encore l’auto et en profitons pour explorer un peu plus loin. Arrêt au Mandalay, énorme bien sur, avec accent sur l’Inde ses temples et statues.


La marche nous fait découvrir le Luxor puis nous passons devant New York – New York à l’image de la ville et de ses gratte-ciel.

Puis nous repartons vers le sud – Outlet Center, une des facettes commerçantes de la ville, à la recherche peut-être de souliers plus confortables car la marche est la deuxième activité de Las Vegas après le jeu.


Nous remontons le Strip au complet jusqu`à la rue Fremont et ses casinons à l’origine de la prospérité de la ville. Glitter Gulch couvre la rue Fremont de centaine de milliers d’ampoules. Et lorsque ce plafond s’anime en un écran géant de plusieurs centaines de mètres, qui voudrait échapper à l’enchantement!
Souper au Golden Nugget, à l’italienne – excellent!

dimanche 4 mai 2008

Vers Las Vegas

La route parfaitement droite et sans attrait remonte vers le nord jusqu’au canyon du Colorado qu’elle traverse sur la barrage Hoover. L’ouvrage est impressionnant et mérite la visite On descend jusqu’aux turbines à environ 600 pieds plus bas.
Dès après le barrage, l’autoroute travers Boulder et bientôt les banlieues de Las Vegas. Une sortie d’autoroute et nous sommes directement sur Las Vegas Blvd, le Strip, et tout de suite notre hôtel le Flamingo.

Bien que prévenus, l’animation, la démesure, l’extravagance éblouissent. S’ajoutent les machines à sous innombrables et bruyantes, les tables de black jack, la musique ici, le bruit des conversations là. Tout un choc après le contact avec la nature, ses mesas sur la plaine désertique, ses canyons rouges creusés par le Colorado, mais l’expression d’un même gigantisme, d’une même démesure.


Souper au Flavors de l’hôtel Harrah, puis l’éblouissement des fontaines du Bellagio.

samedi 3 mai 2008

Kingman, Arizona

Ce matin nous quittons Tuyasan et les hauteurs du Grand Canyon pour descendre graduellement vers Kingman, une halte vers Las Vegas. Car Kingman n’annonce rien de significatif et le Quality Inn non plus. Puis la ville découvre son visage associé à la mythique Route 66, première route pavée à traverser les États-Unis d’est en ouest. Et voilà que cette fin de semaine représente le 21è rendez-vous annuel d’amateurs d’autos anciennes et de Corvettes en particulier.

La rue principale du vieux Kingman où passe la Route 66 est fermée pour permettre d’admirer ces autos anciennes tout aussi fraiches mais surtout plus colorées qu’à l’origine. Les propriétaires dont l’âge assure qu’ils ont connu ces autos comme modèle de l’année, se regroupent, discutent moteur et ouvrent leur capot.
C’est la fête à Kingman.

vendredi 2 mai 2008

En hélicoptère au dessus du Grand Canyon

La fumée résiduelle d'un feu dans la forêt nationale Kaibab avait cloué au sol l'hélicoptère qui devait nous emmener au dessus du Grand Canyon. Mais aujourd'hui l'air est dégagé le long du trajet et notre vol est confirmé pour 10:00 heures.

À l'aéroport de Tusayan, l'appréhension de certains est palpable: c'est une première expérience dans ces engins qui semblent bien frèles sur le tarmac. On assigne les places aux cinq passagers de ce vol (une place est libre pour cause de phobie), le tout en tenant compte du poids de chacun et bientôt, on nous appelle pour monter à bord.

C'est tout en douceur que le sol s'éloigne et qu'on survole les pins en direction du canyon. Et tout à coup, la forêt s'efface et le canyon s'ouvre au son des premières notes de Strauss : « Ainsi parlait Zarathoustra ». On descend quelque peu vers le Colorado en survolant les formations érodées.

Ici se jette l'affluent Little Colorado. Aujourd'hui, c'est la féérie: ses eaux sont d'un bleu turquoise serti entre les parois des falaises ocres. Au confluent du fleuve, elles se fondent dans les eaux vertes du Colorado.

Plus loin, le rocher prend la forme d'un bateau de guerre: il en prend le nom « Battleship Rock ».

Le regard porté du haut des airs donne une idée encore plus grandiose du Canyon. Les falaises rouges, les parois vertigineuses occupent tout l'horizon, tandis que le Colorado trace son lit entrecoupé à l'occasion de l'écume des rapides.

L'hélicoptère nous amène jusqu'au versant nord du canyon où la neige recouvre en core le sol avant de revenir par un corridor plus à l'ouest en montrant des paysages toujour plus spectaculaires. L'exploration aura duré environ 50 minutes.

Le temps d'un après-midi ne suffit pas - loin de là - pour explorer le Canyon jusqu'au Colorado en emprutant le sentier « Bright Angel », mais parcourir ce sentier pendant quelques heures permet un regard différent sur les falaises, les rochers et les arbustes qui s'y accrochent, sur la vie qui l'habite - lézard, écureuil, corbeau: c'est ce que je peux identifier ! Au détour d'un lacet, c'est un train de mules qui soulève la poussière rouge au retour d'une descente dans le canyon.


Quoi de mieux pour finir la journée que ce coucher de soleil qui creuse les ombres et approfondit les couleurs.

jeudi 1 mai 2008

Grand Canyon

Une journée à s'émerveiller devant cette nature unique. Difficile de transmettre la réalité vécue en s'approchant du Canyon par la route qui traverse la forêt nationale Kaibab. De chaque côté, des pins et un sous-bois bien dégagé. Puis le sol du plateau s'affaisse et plonge jusqu'au Colorado. Yavapai Point se prolonge jusqu'au bord de l'abime et permet d’admirer les strates ocres, orangées, beiges qui racontent l’histoire d’un continent.



De Yavapai Point, le sentier se dirige vers l’ouest en longeant le bord du Canyon. À chaque détour, un nouveau paysage montre une détour, un nouveau paysage montre une falaise aux parois lisses disparaissant sous nos pieds, un sentier qui serpente dans une pente abrupte puis rejoint un plateau verdoyant, une boucle du Colorado où on devine les radeaux pneumatiques. Les différentes formations qui s’élèvent du fond du Canyon portent des noms évocateurs empruntés à un autre monde : le temple de Vishnou, le temple de Zoroastre, la tour de Ra, le trône de Wotan, le temple de Venus.

Les photos peinent à transmettre l’immensité de ce paysage, mais les mots sont plus démunis encore.