Aarhus au Danemark

Rue près du centre ville de Aarhus au Danemark

Dernière étape de la croisière dans cette ville du nord du Danemark. Une fois de plus nuages et vents imposent une petite laine... double !  Heureusement nous sommes accostés tout près du centre. D'ailleurs la partie intéressante de la ville est assez peu étendue et se parcoure facilement à pied. 

Place de la cathédrale St-Clément 

Plus que quelques maisons anciennes, c'est le style de vie qui frappe davantage. Beaucoup de rues piétonnières et commerçantes, place aux piétons et aux vélos, peu de voitures et des cafés partout. La ville est vivante, pleine de gens mais il s'en dégage une sorte de calme, d'assurance. C'est sûrement l'esprit danois car Aarhus n'est pas vraiment une ville touristique.  

La rivière aménagée qui parcoure la ville

Aarhus - Vor Frue Kirke - Our Lady Church

Et maintenant une dernière journée en mer avant d'atteindre Rotterdam. Ensuite transfert vers Schipol, l'aéroport d'Amsterdam, pour le retour à Montréal. 

Stockholm - musée Vasa

Stockholm - Rue du centre-ville

Stockholm se visite fort bien en utilisant les transports en commun: autobus, tramway, métro et même traversiers sont accessibles avec une carte d'accès d'un ou de trois jours. 





Ce matin autobus 76 en direction du musée Vasa. Cet impressionnant galion a coulé devant (presque) le palais du roi de Suède après n'avoir parcouru qu'un kilomètre depuis son lancement. C'était en 1628. 

Modèle du Vasa à l'échelle 1/10

Ce n'est qu'en 1957 qu'on a entrepris de le renflouer et d'ouvrir vingt ans plus tard ce musée qui contient 98% des pièces protégées par la vase et l'eau froide depuis son naufrage. 

Vasa, le vrai navire sous son mystérieux éclairage

Détail des sculptures qui ornent le Vasa

On navigue pendant quatre heures avant de quitter l'archipel de Stockholm, ses îles, ses chalets, ses voiliers. 

À travers l'archipel de Stockholm - en route vers la Baltique

Stockholm

S'approcher de Stockholm à travers l'archipel des îles qui la protège ressemble à une sortie sur un lac des Laurentides tôt le matin: les chalets dans la montagne, les quais pour les bateaux sur un fond d'épinettes. 

Une rue de Gamla Stan, la vieille ville de Stockholm

Gamla Stan, la vieille ville, a une toute autre allure et assume bien son âge vénérable. L'historique château du roi de Suède protège des rues d'esprit médiéval: pavées de pierres, étroites, frontons ornés de statues  et d'armoiries.

Changement de la garde au Palais Royal de Stockholm

Et la tradition se poursuit puisque la garde est relevée quotidiennement à midi au son du concert d'un orchestre militaire capable de jouer du ABBA. 

Stockholm - Hôtel de VIlle, lieu de la salle des banquets des prix Nobel

Helsinki

Helsinki - Cathédrale luthérienne

Visiter Helsinki un 21 juin alors que le soleil brille jusqu'à 23 heures et que ses lueurs persistent jusqu'au matin ... quelque soit l'heure. 

Helsinki est une ville historiquement tournée vers la mer, mais qui inspire une confiance tranquille, aux dimensions humaines. La ville a des accents modernes qui intègrent bien les réalisations du passé. On se sent bien à parcourir les rues de cette capitale d'un pays de cinq millions d'habitants où les cafés et les terrasses défient la latitude nordique.

Dimanche midi au café Sibelius à Helsinki

Helsinki - Gare Centrale

Sur le marché public, près du port, l'audace du design des quelques pièces qui nous sont présentées même dans un contexte < touristique > me semble le reflet d'un peuple qui assume son identité bien mieux que nous québécois n'y sommes encore arrivés.

St-Petersbourg

St-Petersbourg l'incomparable, ressuscitée des ruines de Leningrad depuis la fin de la guerre.

Université d'État de St-Petersbourg vue de la Néva

St-Petersbourg - Cathédrale de la Trinité

 Le palais de Catherine est situé un peu à l'extérieur de St-Petersbourg, mais c'est l'un des points forts de la découverte de cette ville. On y trouve, entre autre, la chambre d'ambre dont les murs recouverts d'ambre véritable ont été reconstitués tel qu'à l'origine après avoir été détruits pendant la guerre.

St-Petersbourg - Palais de Catherine

St-Petersbourg - Palais de Catherine

Malgré les coûts, les russes ont fait de la rénovation de Petergof et de ses jardins, un symbole de la renaissance de leur patrie après la seconde guerre mondiale. Et croyez-le, ils n'ont pas lésiné sur les feuilles d'or. Le faste de l'époque des tsars revit pleinement dans ces palais,églises et jardins qu'il nous est donné de voir en deux jours ... au pas de course.

St-Petersbourg - Petergof palais d'été de Pierre le Grand

Les jardins de Petergof, un palais d'été situé à l'extérieur de la ville, rivalisent aisément avec ceux de Versailles par la multitude de ses fontaines et statues dorées dans un parc aux mille surprises.

Les bâtiments d'architecture se situent un peu plus loin que le coeur historique de sorte que l'atmosphère vibre selon l'esprit de l'architecture européenne des XVIII et XIXè siècles. Les façades de l'Hermitage donnant sur la Néva sont particulièrement remarquables mais c'est la cohérence de l'architecture, malgré des différences d'époques et de styles, qui éveille la majesté, l'admiration et peut-être la nostalgie d'une époque disparue, du moins pour ceux qui en auraient profité. 

Musée de l'Hermitage à St-Petersbourg

Que dire de l'Hermitage, sinon ce marathon à travers quelques unes des œuvres les plus remarquables exposées dans des bâtiments tout aussi remarquables. Un guide fort compétent et au fait des moindres détours du labyrinthe de l'Hermitage évitant ainsi les cohues de nos confrères touristes. Dois-je mentionner Victoria de TJ Travel? 

Tallinn

Un jour de mer calme au départ de Warnemunde avant de rejoindre Tallinn et même un soleil timide bien suffisant pour réchauffer la piscine couverte d'un toit rétractable. Ce n'est pas encore le stade olympique, mais ça fonctionne.

Tallinn vue du sommet des remparts de la ville

Cathédrale Alexander Nevsky

C'est une autre histoire à Tallinn où les nuages et la bruine nous accueillent.  D'après le chauffeur de taxi qui nous conduit à la cathédrale Alexander Nevsky dans la partie haute de la ville, c'est la tellement la pluie et le froid enveloppent la ville en juin. 



La vieille ville capitale de l'Estonie est quand même belle à l'intérieur des murailles où les rues sont majoritairement piétonnes. La place de l'hôtel de ville, bâtiment gothique du XIIIe est agréable tandis qu'en costume du pays on nous invite à des terrasses qu'on déserte plutôt pour un café à l'intérieur. 

Prendre un café à Tallinn

Après avoir descendu cette ville en pente vers la mer, nous retrouvons notre navire: nos vêtements de pluie ont tenu le coup.

Dernier regard sur Tallinn

Rostock

Pour plusieurs l'arrêt à Warnemunde est l'occasion d'une excursion jusqu'à Berlin: 3:30h d'autobus pour l'aller, quelques arrêts photos et retour au port pour 21:30.

Kröpeliner Straße - la principale artère piétonne de Rostock

 

Je choisis Rostock une petite ville aux racines lointaines à trente minutes en train.  Peu à signaler: les portes dans les anciennes murailles de la ville, une église du XIIIe en rénovation majeure, une université de la même époque et la bouffe de rue avec saucisses allemandes  et cappuccino mobile. 

Un café mobile dans les rues de Rostock

Il fait bon déambuler au hasard de la ville et s'imprégner de son atmosphère 100% allemande avant de revenir au port où se croisent voiliers et traversiers vers le Danemark ou la Suède. L'apéro m'attend au bar du plus haut étage du bateau.

Copenhague

Place Amelienborg

La ville est vibrante. Autant de chantiers qu'à Montréal, mais ici on ne répare pas, on construit. Près du cœur historique de la ville, s'élèvent des bâtiments récents - théâtre, opéra, bibliothèque - qui font honneur  à l'architecture danoise. 

Nyhavn - le nouveau port de Copenhague ... depuis 1673

 Une remarque pourtant: les éoliennes qui, ancrées dans la mer, bordent la ville, semblent plutôt produire le vent que l'absorber. C'est du moins ce qu'on ressent sur le canal du Nyhavn. Heureusement la petite sirène ne s'en porte pas plus mal. 

En mer du Nord

La mer du Nord ne fait pas mentir sa réputation: un vent constant dans les trente nœuds nous affronte par le bâbord avant. Les stabilisateurs font bien leur possible mais c'est bien insuffisant. Heureusement j'ai l'expérience d'une autre journée semblable et avant tout potentiel inconfort, une petite Gravol remplace tous les stabilisateurs du monde et ouvre l'appétit. 

Seul bémol, le Gulf Stream a passé l'hiver dans le sud et n'est pas encore arrivé ici. Le vent semble plutôt venir de l'Islande. Mais le coucher du soleil est coloré.

Kinderdjik

Rotterdam, une étape avant de repartir vers la seconde partie de notre croisière, autour de la mer Baltique. Mais nous avons la journée pour explorer les environs.

Le thème aux alentours de Rotterdam est le vent.  Cette fascination remonte à plusieurs siècles, mais se prolonge jusqu'à aujourd'hui. 

Le Waterbus pour rejoindre Kinderdjik

D'abord Kinderdijk qu'on rejoint par Waterbus, un transport en commun par navettes rapides.


Kinderdijk c'est un ensemble de plus d'une douzaine de ces moulins à vent si emblématiques de la Hollande.

Ils sont pour la plupart en opération et certains sont même encore habités. Aujourd'hui le vent est vif et les ailes des moulins tournent à une vitesse impressionnante, tandis qu'à l'intérieur les engrenages de bois transmettent toujours la puissance jusqu'aux roues à aubes. 

La version moderne de ces moulins occupe les berges du canal ( Nieuve Maas sur ma carte) de Rotterdam jusqu'à la mer au milieu des grues et des installations portuaires sur au moins vingt kilomètres. L'allure est bien différente des moulins d'origine: hauts, élancés, ils sont devenus ces éoliennes qui deviendront peut-être les attractions touristiques de demain. Ici elles embellissent incontestablement les berges du fleuve.

En mer

En quittant Bergen

Jour de soleil, jour de farniente. Ce matin la mer est d'huile et il fait bon arpenter le pont promenade où l'air est frais et le soleil ardent. Plus tard ce sera l'invitation pour le lunch faite aux membres du Mariner's Club où la durée de notre croisière semble nous avoir admis.     Nos salutations au capitaine.

Et maintenant piscine et soleil sur les flots bleus de l'été. 

Bergen

Bergen n'est pas reconnu pour son soleil: 250 jours de pluie par an, dit-on. Malgré la fraîcheur, nous sommes relativement gâtés aujourd'hui quand nous débarquons au centre ville. Les vieilles maisons de Bryggen tiennent leurs promesses même si nous n'aurons pas la féérie des cartes postales photographiées au soleil levant.

Bryggen, le port historique de Bergen

Le marché aux poissons, devenu bien touristique, vit quand même d'une belle atmosphère et permet de voir et goûter une belle variété de poissons et fruits de mer, tout cela à des prix norvégiens. Ne manquez pas le crabe des neiges à la poissonnerie du Dix-30: ses 130$/10lbs ne vous en donneraient pas un kilo ici.


Mais la vue sur la ville au sommet du Floyen est admirable. J'ai peut-être préféré la vue sur Alesund, mais ici au moins, il y a un funiculaire.

Bergen du sommet du mont Floyen

Geiranger

Le gris qui s'effiloche en nuages dans la montagne donne parfois de belles couleurs même si des gouttes s'y mêlent pendant que nous attendons l'excursion vers le mont Dalsnibba. Il domine le fjord de Geiranger à 1500 mètres. 

Un premier arrêt au niveau du dernier hôtel dans la montagne offre une perspective spectaculaire sur le village, son fjord et les bateaux de croisière qui s'y pressent.

L'extrémité du fjord Geiranger et son village

Les bourrasques de neige cachent le fjord

Et la montée continue jusque dans les nuages et la neige. Mais avant de partir j'avais vérifié: au 10 juin, les probabilités que le col soit ouvert sont de 90%. Bien joué, même si les souffleuses ont coupé la neige à la hauteur de l'autobus, on atteint le sommet: vent, pluie, neige et 2° C... et il vaut mieux aller sur Google Maps pour voir les photos du fjord que nous devinons à peine. 

De retour sur le Rotterdam, la croisière explore l'un des plus beaux fjords de Norvège. Les falaises escarpées sont couronnées de champs de neige. Ils alimentent des torrents qui s'éclatent parfois en voiles de brume.

En naviguant dans Geirangerfjord

Un rayon de soleil trop timide pour durer souligne la féerie de cet endroit.









Pas de troll en vue...?