samedi 25 mai 2013

C'est fête à Nancy

 L'Alsace est derrière nous. Nous avons pris un dernier déjeuner: savoureux, pleins de confitures et de petites douceurs maison. Bien sûr, la découverte de lieux et de paysages de ce vert lumineux que donnent les pluies de printemps fut agréable. Mais le voyage, c'est aussi la rencontre des gens du pays. Chez nos hôtes de Kuttolsheim, nous avons trouvé des gens accueillants et chaleureux avec qui nous avons eu grand plaisir à converser.


      Nancy - place Stanislas 


Maintenant c'est Nancy et sa place Stanislas. Pour nous accueillir, des centaines de bénévoles célèbrent Renaissance Nancy. Pour ce faire, ils ont revêtus les costumes d'époque qui font revivre dans ses décors originaux la société des XVIIe et XVIIIe siècles. Ils ont ainsi paradé sous les portes donnant sur la place Stanislas derrière les oriflammes virevoltant dans les airs et au son des tambours royaux. 


        Les oriflammes de Nancy


Puis ils se sont dispersés dans les rues environnantes, tout en nous offrant de délicieuses gâteries. 

        Douceurs bien appréciées des Nancéiens d'hier et d'aujourd'hui 


Merci aux Nancéiens pour un si chaleureux accueil !

Je ne vous parlerai pas de Paris qui est toujours aussi envoûtant, sauf pour vous dire qu'il y faisait un temps à peine meilleur que celui que nous connaissons depuis notre retour. Les parisiens n'en voulait plus non plus!

Mais faudrait pas nous accuser d'avoir ramené ce froid, alors que nous n'avons cessé de leur dire qu'il faisait mieux chez nous.

Merci d'avoir accueilli mes messages spam. Merci aussi pour toutes ces réponses que vous m'avez transmises. 

mardi 21 mai 2013

Village blanc et mariage.. en blanc aussi

 Toute l'Alsace, sinon la France au complet,  retient son souffle: ciel bleu, soleil. C'est le temps de courir la campagne, direction Wissembourg. Traversé par une rivière canalisée, cette ville frontière avec l'Allemagne au nord possède sa petite Venise. L'architecture est toujours alsacienne, mais avec une touche plus nette, des toits peut-être plus accentués. 


                                    Wissembourg et sa Petite Venise

Comme tous les habitants, dirait-on, on s'attable à un café. Expresso, grand crème, pâtisserie, glace, bière ou vin, chacun s'offre ce petit plaisir en famille ou avec des amis. Pendant ce temps, sur une scène installée sur la place,  un orchestre de cuivres et de vents, interprète Besame Mucho. 

Reconnu comme un des plus beaux villages de France, Hunspach, typiquement rural, montre ses maisons aux poutres apparentes, mais toutes uniformément blanches, ce qui donne un caractère unique à ce village. Le soleil fait s'épanouir les fleurs partout présentes.


                   Hunspach et ses maisons alsaciennes toutes blanches
 
À Marmoutier, l'église abbatiale consacrée en 1096 a sans doute évolué depuis, mais elle est toujours impressionnante et active. Les rayons du soleil qui traversaient les vitraux ont éclairé le mariage de Monsieur et Madame X. ( comme on dit encore ici), pendant que d'authentiques orgues Silbermann (1710) jouaient les cantiques d'usage, mais pas la marche nuptiale. Longue vie à ces nouveaux époux qui ont reçu en cadeau la seule journée ensoleillée de la semaine. 


                                          Abbaye de Marmoutier 


                                            Marions-nous à Marmoutier

lundi 20 mai 2013

Jour de sorties

 Un retour sur Strasbourg, car un peu refroidis par ces nuages frais et menaçants. Autant chercher des activités intérieures: le Musée Alsacien, remarquable pour connaître le mode de vie et l'habitat des alsaciens des siècles derniers et - festival de Cannes oblige - pourquoi pas Gatsby le Magnifique, en 3-D avec sous-titres français: c'est la norme ici !  Mais pas de quoi faire des photos...


             Notre maison en Alsace - les fleurs commencent à s'épanouir 


                                 Notre table pour l'apéro... les jours de soleil

Une éclaircie nous permet de redécouvrir notre gîte paré de soleil, comme il se doit, avant de repartir pour la plus improbable des soirées dans un petit village alsacien pourtant semblable à tous les autres. C'est bien sûr le Royal Palace: souper dansant et soirée de Music-hall dans une salle immense remplie, ou presque, d'alsaciens et d'allemands tout proches. Digne du Casino de Paris, nous dit-on. Faudra sans doute que j'aille vérifier moi-même. 

dimanche 19 mai 2013

Le Bas Rhin

 Nous sommes maintenant installés à Kuttolsheim, un petit village pas très loin de Strasbourg, dans un très joli gîte qui n'attend plus que le soleil pour s'éclater.  Mais ça devra attendre encore un peu.


Alors autant découvrir cette région où les villages sont éparpillés comme des perles qu'on aurait jetées sur un écrin d'un vert saturé. Ici les maisons sont rassemblées le plus souvent autour d'un clocher qui pointe derrière une colline. On dirait parfois que rien n'a changé depuis qu'on a installé ces colombages apparents et foncés, placés à angle, dessinants des losanges, parfois des arcs. Entre eux, les murs sont colorés: du bleu, du vert, de l'ocre donnant vie à tout ce pays. 



Nous arrivons ainsi à Soufflenheim, haut lieu de la poterie alsacienne. C'est là qu'on trouve ces moules à kugelhopf ( des gâteaux avec raisins secs et amandes) ou ces terrines qui seraient idéales pour les tourtières du Lac si elles n'étaient pas si lourdes pour nos bagages! Mais les couleurs sont invitantes: un bleu profond, un rouge saumon brillamment décoré de ce dessin en cœur si typique à l'Alsace.



D'autres techniques ont aussi atteint des sommets en Alsace. C'est le cas du verre et du cristal tels qu'explorés par Lalique et présentés dans un musée qui lui est consacré à Wingen-sur-Moder. Ses pièces datant du début du XXe sont d'une imaginations et d'une facture remarquables. Mais il développe aussi des techniques brevetées qui lui permettront des réalisations plus étonnantes encore... et la tradition transmise à ses descendants se poursuit aujourd'hui encore. 



Mais fallait-il remarquer que ces pièces sont transparentes et cristallines ... comme cette eau qui tombe toujours ?

samedi 18 mai 2013

Une journée à Strasbourg

 C'est presqu'à contre-cœur que le dieu des nuages s'efface au cours de la journée. C'est aussi notre dernière journée à notre hôtel de Strasbourg, car si nous avons parcouru les rues de la Vieille France, nous avons gardé quelques pièces de résistance pour aujourd'hui. 


                            Intérieur de la cathédrale de Strasbourg

D'abord la cathédrale de Strasbourg avec sa flèche de 142 mètres qui fut pendant deux siècles jusqu'en 1874, l'édifice le plus haut du monde. La façade chargée de colonnettes, d'ogives et de sculptures se transforme en une dentelle de pierre où tous les axes tendent à élever vers le ciel. 


                                Vitrail de la cathédrale de Strasbourg

L'intérieur, un bel exemple du plus pur gothique, contient une œuvre étonnante: son horloge astronomique. Cette horloge affiche une étonnante variété de valeurs: midi selon la position du soleil à Strasbourg, soit 12:30 selon le fuseau horaire, les phases de la lune, la position des planètes, la date de Pâques selon les règles de l'Église. Plus encore, des automates s'activent aux heures et quart d'heures, tandis que la procession des apôtres vient recevoir la bénédiction du Christ quand sonne midi. 


                            Détail du mécanisme de l'horloge

Quel bel exemple d'ingéniosité que cette horloge dont c'est la troisième version mise au point vers 1842: œuvre d'un horloger sans doute, mais peut-être plus encore, d'un mathématicien. 

mercredi 15 mai 2013

Obernai et le mont Ste-Odile

 Les météorologues ne se trompent pas, qui avaient prédit une journée nuageuse et fraîche: on repart donc pour la campagne, direction Obernai.


C'est un autre village qui plonge des racines profondes dans l'histoire et, surtout, qui semble avoir gardé une âme calme et fidèle à ce passé malgré une certaine touche touristique. 



Il fait dire qu'en ce jour bien gris les touristes se font rares. On y gagne l'impression de vivre au rythme de ce village où tout ferme de midi à quatorze heures, tandis que les restaurants s'affairent. Plus tard en après-midi, les gens - touristes mais villageois aussi - s'arrêteront dans une pâtisserie pour un café accompagné d'une de ces douceurs irrésistibles. 


Tout près du village, au sommet d'une montagne voisine, Ste Odile a fondé un monastère vers l'an 700. Il est encore très actif aujourd'hui, ayant traversé bien des aléas au cours des siècles. Il accueille toujours des pèlerins dans une hostellerie et les offices continuent d'être assidûment suivis même pendant un après-midi en semaine. Ce sont sans doute les traces de cette foi qui aura animé ces générations de bâtisseurs de monastères et de cathédrales. 



On ressent dans ces lieux cet élan spirituel capable d'imprégner les populations de ces époques lointaines, mais aussi celles d'aujourd'hui. Baigné dans cet atmosphère, on peut comprendre et goûter un art qui aura su si bien transmettre une certaine interprétation du monde. 

mardi 14 mai 2013

Les vignobles allemands... et la choucroute aux trois poissons

 Les nuages sont trop lourds pour explorer Strasbourg à pied et d'ailleurs la pluie nous accompagne jusqu'à Baden-Baden sur la rive allemande du Rhin. Puis le ciel se calme juste à temps pour sillonner le vignoble de la région en s'arrêtant au hasard des villages.


           C'était bien de la neige, tombée à environ 1000 mètres d'altitude !

Déjà depuis notre arrivée en Alsace, le printemps s'épanouit. Les feuilles se sont ouvertes sur les vignes et les parterres des maisons allemandes disparaissent sous des bouquets de fleurs qui éclatent au retour du soleil. 


                                    Les azalées dans un village allemand près du Rhin

Le changement de pays est subtil mais perceptible. Tout semble un peu plus ordonné, plus nettement découpé. Les maisons ont toujours des colombages apparents, mais l'ensemble des murs apparait plus < lisse >, les fleurs plus généreuses. Même ces campagnes semblent discrètement plus riches. Et dans le village de Gengenbach, l'orchestre de cuivres joue l'air de Rocky sur la place devant l'hôtel de ville.


                         Au village de Gengenbach ...   Et maintenant, son orchestre:



Pour la choucroute aux trois poissons, j'en garde le secret...

lundi 13 mai 2013

Découvrir Strasbourg

 J'ignore pourquoi le quartier où se trouve notre hôtel s'appelle La Montagne Verte. Il n' y a rien de tel aux alentours. 

C'est bien la seule information que le responsable à l'accueil de notre hôtel ne nous a pas donnée. Car pour le reste, il est intarissable. 

À sa suggestion, nous marchons sur la piste cyclable qui longe l'Ill, cette rivière qui traverse Strasbourg et qui est très utile pour les mots croisés. En quinze minutes, nous découvrons la ville sous un angle inédit, un peu comme si, accompagnés des nombreux canards qui habitent la rivière, nous descendions son cours jusqu'au barrage Vauban, un ouvrage défensif conçu au XVIIe siècle pour inonder les terres en amont et entraver ainsi l'avance des ennemis.  


          Le barrage Vauban sur l'Ill

Aujourd'hui, c'est un passage qui traverse l'Ill, tandis que le toit devient une terrasse qui offre une vue panoramique de la Petite France, ce quartier historique à l'extrémité sud-ouest de la grande île de Strasbourg. 


                                     La Petite France vue du barrage Vauban

Le quartier comporte de nombreuses maisons à colombages dont certaines détruites durant la guerre, ont été reconstruites selon l'esprit d'origine. Un premier regard sur ces maisons à partir de la terrasse du barrage Vauban nous transporte dans un monde fascinant et nous fait aimer cette ville sans conditions. 



dimanche 12 mai 2013

Château du Haut-Koenigsbourg

 Ce château, c'est le rêve d'un empereur. Guillaume II empereur allemand au début du XXe siècle veut témoigner de l'appartenance de l'Alsace à l'empire germanique depuis les dynasties du moyen âge. Il entreprend donc la restauration de ce château construit au XIIe siècle sous la supervision de l'architecte et archéologue Bodo Ebhardt dans le  respect des normes, du moins celles de son époque. 

                                         Vue de l'entrée du château

La reconstitution est saisissante: on se retrouve aux environs de l'an 1500, dans une forteresse dominant la plaine alsacienne à près de 800 mètres. On imagine sans peine les chevaliers s'avançant sous les herses de la porte d'entrée et accédant à la cour intérieure et à ses services: écurie, forge, ...  Un délice pour les fervents du moyen-âge!


  Un pont-levis menant au grand bastion, dernier refuge en cas d'attaque du château 

À l'intérieur du château, le froid et l'humidité ne nous font pas vraiment envier la vie de ces seigneurs, malgré les nombreux poêles recouverts d'admirables plaques de céramique et qui réchauffent les chambres et les salles plus efficacement que les foyers ouverts.


               Peinture au mur de la salle du Kaiser

 Mais leur puissance s'affiche dans leurs armoiries reproduites sur le fronton des portes,  dans cet aigle impérial  symbole du kaiser. On le retrouve partout, mais sous sa forme la plus achevée au plafond de la salle du kaiser avec la devise : < Dieu est avec nous>. 


                     La campagne vue du château du Haut-Koenigsbourg 


Est-ce une présomption à la source du militarisme du kaiser qui contribua ainsi à la première grande guerre?

vendredi 10 mai 2013

La route des crêtes

 Cachée derrière la crête des Vosges, une route court d'un sommet à l'autre. Elle dévoile de merveilleux paysages de forêts, de vallées et parfois de lacs bien cachés. Les forêts de feuillus s'ouvrent à peine sur le vert lumineux des premières feuilles. Le sol couvert d'une mousse plus sombre s'éclaire des premières fleurs du printemps en altitude.  Ailleurs ce sont des résineux qui découpent les flancs des montagnes en alternant toutes les nuances de vert. 


Ici et là, sur les versants protégés des sommets qui dépassent les treize cents mètres, la neige s'accroche encore. D'ailleurs on croise quelques remontées qui témoignent d'une saison de ski bien terminée. Pourtant ce n'est pas tout-à-fait la saison morte pour ces chaises débrayables. Non! Les vélos de montagne les ont prises d'assaut et malgré la fraîcheur et le temps plutôt gris aujourd'hui, les enthousiastes sont nombreux. 



Ils sont aussi nombreux les adeptes de la moto qui s'élancent sur les courbes, les lacets et les épingles qui se succèdent du lieu dit Le Bonhomme jusqu'au village de Cernay. Moins familier de moto, j'ai quand même beaucoup de plaisir à conduire cette Peugeot 308 diesel fort bien équipée, au demeurant, sur ce genre de route. 

Mais l'histoire de la route des crêtes remonte à des temps bien moins agréables. Il fut construite juste en contrebas du côté ouest des sommets pour approvisionner les postes de combat pendant la première guerre mondiale. Un impressionnant mausolée <Le Vieil Armand> rappelle cette période où plus de trente mille soldats perdirent la vie pour le contrôle de ces sommets. Plusieurs reposent dans le cimetière voisin du mausolée.  


Un sombre, mais judicieux rappel, des dérives où des gouvernants peuvent nous entraîner. 

mardi 7 mai 2013

Les vignobles d'Alsace

 Les collines qui ondulent au pied des Vosges sont couvertes de vignes. C'est le domaine des cépages alsaciens qui donnent ces blancs si recherchés: riesling, pinot blanc ou gris, gewurztraminer, sylvaner et muscat d'Alsace. Tout ce qu'il faut pour partager des plaisirs qui remontent jusqu'à ces romains - encore eux - qui ont introduit la vigne dans ce climat favorisé. 



Ici pourtant, les vignobles sont aménagés très différemment de la Champagne.   Les ceps portent généralement deux sarments recourbés et attachés sur les fils les plus bas qui courent le long de chaque rang. Trois ou quatre autres fils disposés plus haut vont permettre à la vigne d'atteindre près de deux mètres. En Champagne, un seul s'arment était attaché sur un fil disposé très bas.


Partout dans la campagne, les habitations se serrent autour des clochers comme des îles sur une mer dont les vagues sont les rangs des vignobles. 




Pour l'instant, quelques bourgeons vert tendre annoncent les feuilles à venir. Mais le travail se poursuit: sarcler le sol entre les rangs, planter de nouveaux ceps, les protéger... Une promesse des vendanges à venir. 


Mais toujours le temps pour la dégustation. 

dimanche 5 mai 2013

Habiter Colmar

 C 'est au cœur de cette cité alsacienne que nous avons trouvé ce gîte de La  Commanderie après une journée à parcourir la campagne de France. D'autres cépages, d'autres cuisines à découvrir. 


                           Couleurs de la campagne française

 Mais c'est d'abord la découverte d'une ville dont les racines plongent au moyen-âge. Elles ont produit un esprit, un environnement, une architecture toujours très vivants aujourd'hui. C'est cette architecture qui émerveille dės qu'on s'aventure dans les rues de la vieille ville. La structure des maisons en colombages est apparente. Entre ces colombages de bois sombre, les murs sont remplis d'un crépi coloré d'ocre, de rouge, de bleu, de vert... 


                                     Vivre à Colmar

Colmar réserve une autre surprise: la petite Venise, ce quartier ancien parcouru par un canal qu'utilisaient autrefois les maraîchers pour apporter leurs produits au marché couvert. Il revit aujourd'hui par ces aménagements en bord de l'eau, par les terrasses des restaurants ornées de fleurs, par ces barques qui promènent ces touristes que nous sommes: faut bien s'assumer. 


Et les ponts qui traversent le canal débordent de fleurs... Du moins sur les photos de Colmar. Mais en ce début de mai, le printemps accuse du retard et si bien des corbeilles ne sont pas encore installées, il y en a suffisamment pour révéler tout le charme de ce quartier. 

vendredi 3 mai 2013

Les mines de Champagne

 Mais peut-on imaginer venir ici sans honorer ce ( saint?) moine qui arracha aux dieux ce pétillant nectar? Vive Dom Pérignon! Comme quoi on peut comprendre que la vie monacale a aussi ses bons côtés. 



Mais qu'aurait-il fait sans l'aide de ces romains qui ont creusé les premières galeries pour en extraire la pierre? Bien sûr depuis, tout le monde s'y est mis et les galeries transforment la région en gruyère en s'allongeant sur des kilomètres à plus de vingt mètres sous la surface très souvent. Heureusement le goût est tout autre et les dégustations assurent d'agréables découvertes. 


Nous logeons chez un producteur - Ployez-Jacquemart. Il nous fait découvrir ses installations - pressoirs, cuves de fermentation en inox, barils de vieillissement en chêne pour une partie de la récolte, cuves de congélation et mécanismes d'extraction de la lie. Mais surtout ses caves qui s'enfoncent à 25 mètres et qui sont remplies de ces bouteilles qui mûrissent doucement selon des méthodes ancestrales: rotation manuelle périodique et inclinaison graduelle jusqu'à terminer sur < pointe >, i. e. en position verticale. 

En s'imprégnant de cet art des vignerons et éleveurs de champagne, comment ne pas apprécier les bulles et la finesse de leur divines bouteilles?  



À votre santé !