mercredi 17 novembre 2010

Rio Secreto

Rio Secreto, c’est une rivière souterraine découverte il n’y a que quelques années tout près de la ville de Playa del Carmen. Au Yucatan, il n’y a ni fleuve, ni rivière. Toutes les eaux sont souterraines. On y trouve les cenotes, ces grottes remplies d’eau d’une étonnante limpidité. Ils sont parfois à ciel ouvert, formant de petits lacs alimentés par le sous-sol. Parfois aussi, ce ne sont que des ouvertures qui donnent accès à ces eaux souterraines.
De Riviera Maya

Le Rio Secreto est une de ces rivières qui relie quelques unes de ces grottes mystérieuses et qui s’enfonce dans le sol sur plusieurs centaines de mètres. Du plafond, l’eau s’égoutte à l’extrémité des stalagmites comme guidée par une paille. Revêtu d’une combinaison de plongée pour se protéger de l’eau relativement froide et munis de lampes frontales, il est possible de parcourir le Rio Secreto entre deux accès.

L’expérience est saisissante : s’assoir sur un fond de sable de calcaire blanc et se recueillir quelques minutes dans un noir et un silence absolus. On croit se diluer dans le ventre de la terre et peut-être en même temps saisir un peu de sa puissance.

lundi 15 novembre 2010

Iberostar Lindo

Fréquenter le même hôtel tout compris pendant une semaine est une découverte intéressante. Mais après quelques jours, la nouveauté s’estompe. Le temps est venu pour d’autres découvertes : direction, l’Iberostar Lindo, situé entre Playa del Carmen et Cancun. Cette fois c’est le sable d’une plage à perte de vue, le soleil et le projet de ne pas griller trop idiot.


Nos attentes sont comblées : le décor de l’hôtel, ses fontaines parcourues de promenades surélevées, ses piscines tentant de rappeler un monde maya, ses restaurants aux saveurs de tous les pays.

Tout y est pour nous transporter dans un monde onirique si on se plie au jeu de l’artificiel. Et pourquoi pas ? Quelques jours à jouer entre l’ombre et le soleil, à dévorer quelques bons romans, à s’arrêter parfois pour plonger dans l’eau rafraîchissante ou traverser jusqu’au bar de la piscine et rapporter margaritas, coladas et autres rhums à la façon Riviera Maya.
De Riviera Maya

vendredi 12 novembre 2010

Coba

Coba : ces ruines mayas sont situées à environ 75 kilomètres de notre hôtel. Une excursion guidée permet de visiter le site. Le monument le plus impressionnant est la pyramide de Nohoch Mul, construite probablement vers le VIIe siècle.
De Riviera Maya
Haute de 42 mètres, elle n’a été que partiellement dégagée de la végétation, de sorte qu’elle apparaît moins impressionnante que celle de Chichen Itza qui est pourtant beaucoup moins haute. On s’en rend bien compte quand il s’agit de grimper jusqu’au sommet. De là, on voit une forêt qui s’étend uniformément vers l’horizon sans aucune montagne. La pyramide est peut-être le point le plus haut de cette région du Yucatan.

De nombreuses autres structures et même quelques pyramides occupent aussi le site. On les découvre en parcourant les sentiers à travers la forêt qui couvre le site : un jeu de pelote maya, des temples, des stèles et même les sacbeob (routes mayas) qui reliaient les différentes cités mayas.

De Riviera Maya
Au retour, un bain rafraîchissant dans un cenote à ciel ouvert. Ses eaux limpides sont dites plutôt froides, mais rien pour retenir un habitué des lacs du Québec et encore moins des plages de la Nouvelle Angleterre.
De Riviera Maya

lundi 8 novembre 2010

Riviera maya

Un moment de détente avant l’hiver. Surtout, pour fuir les pluies de novembre au Québec. C’est pourquoi nous choisissons le sud et son soleil. Destination, la Riviera Maya au sud de la péninsule du Yucatan, baignée par la mer des Caraïbes.

De Riviera Maya
La région est reconnue pour sa faune aquatique, ses poissons aux couleurs vibrantes, ses coraux vaporeux. Destination donc: la région d’Akumal, tout près de Tulum. L’hôtel Grand Sirenis est notre choix pour une semaine. Sa plage peut sembler limitée mais les baies qui s’ouvrent sur la mer annoncent des plongées inspirantes.

Nous ne sommes pas déçus : l’apnée permet d’observer les couleurs étonnantes des poissons qui fréquentent le rivage dans moins d’un mètre d’eau parfois. Plus loin, on découvre comme des îles jetées sur le fond de sable et habitées par une vie qui joue à cache-cache entre les algues, les coraux et les rochers.
De Riviera Maya

Le désir de capter ces merveilles en photo est irrésistible. Caméra sous-marine à la main, je tente d’immortaliser ces couleurs fugitives. Peine perdue : la lumière du soleil filtrée par l’eau de la mer colore tout d’un bleu uniforme tandis que le photographe est balloté par les vagues. Le résultat : une fois de plus je me dis que l’achat de ces caméras à l’épreuve de l’eau est inutile. Ne devient pas un nouveau Cousteau qui veut!