Les météorologues ne se trompent pas, qui avaient prédit une journée nuageuse et fraîche: on repart donc pour la campagne, direction Obernai.
C'est
un autre village qui plonge des racines profondes dans l'histoire et, surtout,
qui semble avoir gardé une âme calme et fidèle à ce passé malgré une certaine
touche touristique.
Il
fait dire qu'en ce jour bien gris les touristes se font rares. On y gagne
l'impression de vivre au rythme de ce village où tout ferme de midi à quatorze
heures, tandis que les restaurants s'affairent. Plus tard en après-midi, les
gens - touristes mais villageois aussi - s'arrêteront dans une pâtisserie pour
un café accompagné d'une de ces douceurs irrésistibles.
Tout
près du village, au sommet d'une montagne voisine, Ste Odile a fondé un
monastère vers l'an 700. Il est encore très actif aujourd'hui, ayant traversé
bien des aléas au cours des siècles. Il accueille toujours des pèlerins dans une
hostellerie et les offices continuent d'être assidûment suivis même pendant un
après-midi en semaine. Ce sont sans doute les traces de cette foi qui aura animé
ces générations de bâtisseurs de monastères et de cathédrales.
On
ressent dans ces lieux cet élan spirituel capable d'imprégner les populations de
ces époques lointaines, mais aussi celles d'aujourd'hui. Baigné dans cet
atmosphère, on peut comprendre et goûter un art qui aura su si bien transmettre
une certaine interprétation du monde.
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