C’est une navette qui nous conduit de la baie de Cavtat jusqu’au port de
Dubrovnik. Les murailles sont assurément fort imposantes et laissent facilement
imaginer des luttes épiques. Mais les héros, rois et guerriers sont partis pour
laisser place à une foule plutôt joyeuse et... dense. Nous sommes en octobre et
je n’ose imaginer les chaudes journées de juillet !
Dubrovnik côté mer
Malgré tout les murailles offrent des points de vue étonnants. Il faut encore
traverser les ponts-levis qui enjambent les douves et mènent aux portes de la
ville. Bien sûr ils sont figés aujourd’hui, mais ils sont remplacés par des
cordons de sécurité pour diriger les entrées et sorties.
L'entrée au port
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La Plaça et la tour de l’horloge
Le palais Sponza abritait la douane et les ateliers de la Monnaie du temps de la république de Raguse au XIVè siècle.
La ville historique est entièrement piétonne. La Plaça est l’artère
centrale qui relie la porte Pile, à l'ouest, à la porte Ploče, à l'est.
Autrefois, cette rue était une voie marécageuse qui reliait deux villages. Elle
fut remblayée au XIIe siècle afin de créer une route plus solide. Comme c'est le
cas pour la plupart des bâtiments de la ville de Dubrovnik, les bâtiments
d'origine de cette rue furent presque entièrement détruits lors du séisme de
1667. Mais lors de la reconstruction, on s’est assuré de donner aux édifices des
caractères semblables, ce qui assure l’unité et le charme de cette rue. De
chaque côté, des ruelles et des escaliers montent à l’assaut des hauteurs.
Assurément les habitants de l’époque avaient du souffle et des
jambes.
C’est sûrement encore vrai aujourd’hui même s’il reste moins de 1200
personnes à l’intérieur des murs, alors qu’ils étaient 5000 en 1991. Depuis, la
guerre et les touristes les ont chassés, même si les dommages importants de
cette guerre ont été effacés grâce à l’UNESCO.
Menaçant n’est-ce pas ?
Un galion au départ de Dubrovnik: pour touristes impavides seulement.
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