dimanche 14 octobre 2018

Dubrovnik ou Game of Thrones

C’est une navette qui nous conduit de la baie de Cavtat jusqu’au port de Dubrovnik. Les murailles sont assurément fort imposantes et laissent facilement imaginer des luttes épiques. Mais les héros, rois et guerriers sont partis pour laisser place à une foule plutôt joyeuse et... dense. Nous sommes en octobre et je n’ose imaginer les chaudes journées de juillet !



Dubrovnik côté mer

Malgré tout les murailles offrent des points de vue étonnants. Il faut encore traverser les ponts-levis qui enjambent les douves et mènent aux portes de la ville. Bien sûr ils sont figés aujourd’hui, mais ils sont remplacés par des cordons de sécurité pour diriger les entrées et sorties. 







Une entrée à Dubrovnik: la ville a été assiégée en 1991-1992 par les bosniaques. Les murs ont résisté, mais pas les toits, réparés depuis.






L'entrée au port




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La Plaça et la tour de l’horloge 







Le palais Sponza abritait la douane et les ateliers de la Monnaie du temps de la république de Raguse  au XIVè siècle.



La ville historique est entièrement piétonne. La Plaça est l’artère centrale qui  relie la porte Pile, à l'ouest, à la porte Ploče, à l'est. Autrefois, cette rue était une voie marécageuse qui reliait deux villages. Elle fut remblayée au XIIe siècle afin de créer une route plus solide. Comme c'est le cas pour la plupart des bâtiments de la ville de Dubrovnik, les bâtiments d'origine de cette rue furent presque entièrement détruits lors du séisme de 1667. Mais lors de la reconstruction, on s’est assuré de donner aux édifices des caractères semblables, ce qui assure l’unité et le charme de cette rue. De chaque côté, des ruelles et des escaliers montent à l’assaut des hauteurs. Assurément les habitants de l’époque avaient du souffle et des jambes. 

C’est sûrement encore vrai aujourd’hui même s’il reste moins de 1200 personnes à l’intérieur des murs, alors qu’ils étaient 5000 en 1991. Depuis, la guerre et les touristes les ont chassés, même si les dommages importants de cette guerre ont été effacés grâce à l’UNESCO. 




Menaçant n’est-ce pas ?














Un galion au départ de Dubrovnik: pour touristes impavides seulement.

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