Trois heures du matin: les vibrations du bateau qui se colle au quai nous
réveillent. Le port de Civitavecchia, ses hangars, ses grues, les bateaux qui y
mouillent, tout est couleur jaune sodium, comme dans un autre univers. Mais le
ciel sera bien gris quand nous débarquerons au milieu de l'avant-midi pour
rejoindre, sous quelques gouttes, la navette qui nous laisse à la sortie du
port, à quelques 500 mètres de la gare où nous attendrons le train pour
Rome.
Personne n'agrémente sa ville pour les voyageurs qui y arrivent par train.
L'arrière des maisons, les fonds de jardin livrés aux résidus, les graffitis sur
les murs de ciment ne sont pas plus invitants ici qu'ailleurs. Mais la gare
Termini se donne des ambitions d'aéroport avec ses nombreux quais, ses corridors
à peine raccourcis par des tapis roulants, sa galerie commerciale, ses taxis.
Ici ils sont blancs et sont tout indiqués pour nous mener à notre hôtel Via dei
Serpenti, tout près du Colisée romain.
Après notre installation dans un de ces nombreux appartements de Rome réaménagés fort convenablement en chambres pour touristes, la découverte de ce monument s'impose. Bien qu'impressionnant, le Colisée n'est pas une trop grande surprise puisqu'on l'a déjà fréquenté si souvent en photos et en films. Mais il sait s'affirmer, présentant d'abord ses plus hautes arcades, avant qu'un tour rapide du bâtiment nous révèle à quel point le temps et les hommes ont éprouvé sa grandeur.
La face cachée du Colisée |
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