samedi 24 avril 2010

Arrivée au Portugal

Une deuxième journée de longue route doit nous mener de Mérida en Espagne jusqu'à Lamégo aux portes du Douro au Portugal. Mais au passage rien ne marque la frontière, si ce n'est le changement de fuseau horaire. La même autoroute se poursuit jusqu'à ce qu'on doive la quitter et prendre une direction nord. C'est un premier regard sur le Portugal alors qu'on traverse des zones agricoles verdoyantes et fleuries en cette saison, puis de petits villages aux rues étroites recouvertes de pavés. Ici et là, de vieilles dames vêtues de noir semblent figées dans une attitude éternelle que notre passage ne semble certainement pas affecter. Plus loin, des hommes presque aussi courbés prolongent sans doute des discussions séculaires.

L'accord semble parfait avec ce paysage qu'on perçoit modelé par l'homme depuis toujours. Ce qui, de loin, passerait pour une forêt, se transforme au passage, en champs d'herbe verte et tendre ombragée d'arbres qui maintiennent une saine distance entre eux, sans doute en attendant ces troupeaux de moutons qui se cachent dans les replis des collines. Partout, des fleurs assez denses parfois pour colorer de violet ou de jaune des champs entiers ou donnant aux arbres des airs de fêtes.

De Le Portugal... en passant par l'Espagne
Plus loin, l'autoroute reprend ses droits car il faut bien arriver à Lamégo et prendre le (long) temps qu'il faut pour repérer cet Hotel Parque caché à l'ombre de l'église Nossa Senhora dos Rémedios, point d'arrivée d'un monumental escalier où certains s'agenouillent. Ont-ils gravi ainsi toutes ses marches ? Je ne saurais en témoigner. Au moins ai-je aperçu des genouillères chez cette femme qui avait sans doute une faveur particulière à demander pour l'enfant qu'elle tenait dans ses bras.

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