vendredi 23 avril 2010

En route vers Mérida

Au troisième jour, après une dernière visite à Pauline, en route vers le Portugal, mais par étapes car Porto est bien loin de Malaga. Aussi notre objectif aujourd'hui est-il d'atteindre Mérida à environ quatre cents kilomètres de notre point de départ.

En quittant Malaga, la route sinue dans une vallée ceinturée de pics que le printemps a peint d'un vert éclatant. Ici et là, des massifs de fleurs font la fête: des lauriers blancs ou roses plantés le long des routes, mais aussi des tapis jaunes ici, violacés plus loin. En quittant la vallée, juste après les massifs de Torcal que nous avions explorés lors d'un voyage précédent, nous prenons la direction de Séville. Cette fois les montagnes cèdent la place à une plaine vallonnée: des forêts d'oliviers, découpées par la géométrie des rangées de vigne qui commence à peine à verdir, car ici, on taille sévèrement et les ceps noueux ressemblent à des poings sortis de terre d'à peine 40 centimètres.

Au delà de Séville, en direction nord vers Mérida, les collines plus pentues sont couvertes de forêt, mais plus loin le terrain se prête mieux à l'agriculture et les collines se parent à perte de vue d'une herbe éclatante de vert, qu'aucun arbre ne semble limiter. Parfois un troupeau de mouton se cache dans un vallon. Plus loin c'est un village. Mais l'autoroute défile à telle allure qu'on a peine à les voir.

Un dernier mot sur les autoroutes - cela devient mon dada. Depuis un an j'ai vu des routes d'Italie, de France, de Suisse et maintenant d'Espagne. Ma conclusion, c'est qu'il faut vraiment un plan concerté pour avoir les routes qu'on a au Québec. La nature et le climat ne peuvent à eux seuls y arriver, car il gèle et il neige aussi dans les Alpes.

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