mardi 27 avril 2010

Un porto pour deux

Porto, jour deux: tel qu'envisagé en préparant ce voyage, la (re-)découverte du Douro est à l'ordre du jour. Nous voilà donc sur la route qui longe la rive droite du Douro. Le parcours offre une certaine vision du pays, plus prévisible peut-être. Ici les maisons sont fort bien aménagées et entretenues, là, ce sont des signes qui nous semblent de la pauvreté, là encore ce sont des bâtiments abandonnés, en ruine. Mais les vues en plongée sur le fleuve sont saisissantes.

Quand nous traversons le Douro au barrage de Carrapatelo, nous sommes déjà à près de soixante kilomètres de Porto. Là le paysage commence à changer. Les villages grimpent dans les collines et s'entourent de vignobles, mais c'est encore loin des étonnantes quinta du Haut Douro. Inutile d'aller plus loin, nous préférons rentrer à Porto et redécouvrir quelques coins oubliés de la ville.

Première découverte, une librairie dans laquelle un splendide escalier en forme de double huit mène à l'étage. Un vitrail orne le plafond et des boiseries admirablement travaillées entourent les étagères chargées de livres. L'atmosphère incite à la découverte des livres et, si ce n'était de la langue, il me semble qu'on y bouquinerait des heures.



Mais d'autres plaisirs nous attendent à Vila Nova de Gaia. Les caves de Taylor, ses tawnys et vintages, ses chais et son immense (faut-il encore utiliser ce mot ?) tonneau de cent mille litres de porto nous attirent. La dégustation devient l'apéritif pour un souper en terrasse sur les bords du Douro, tandis que le soleil descend. Quoi de mieux pour terminer la journée qu'un dessert au mythique café Majestic, sur la Santa Caterina (c'est de toute évidence une sainte fort propice au commerce !), accompagné bien sur du digestif approprié, le vieux tawny de la cuvée spéciale du Majestic. À votre santé !

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