samedi 14 octobre 2006

Delphes

Départ hâtif vers Delphes. Il faudra la visiter aujourd’hui car demain dimanche, jour des élections, le site et le musée seront fermés.

La route est longue depuis Thessalonique mais l’autoroute permet d’avancer rapidement, sauf lors des arrêts d’urgence (pipi !)

Le paysage de Delphes est majestueux. Le site est dominé par le mont Parnasse presque sur trois côtés. La voie sacrée monte entre les trésors des cités grecques, serpente jusqu’au temple d’Apollon et à l’Omphalos, le nombril du monde où les aigles envoyés par Zeus se sont rencontrés, puis se rend jusqu’au théâtre. Plus haut encore, le stade entouré de gradins de l’époque romaine.

Les quelques éléments restaurés donnent une idée de ce que fut Delphes à l’époque classique et romaine. Il reste les piédestaux des statues innombrables données par les fidèles ou les villes de l’époque. Certaines se retrouvent au musée : des kouros à peine libérés de leur adossement de pierre à la façon égyptienne, à l’Érige de Delphes plus naturel encore, amorçant une rotation du corps ; Antinoos, favori d’Hadrien, représenté vers 17 ans dans une façon tout à fait réaliste.

Delphes demeura fréquenté jusqu’au décret consacrant le christianisme comme seule religion romaine. La pythie dut alors cesser ses prédictions interprétées par des prêtres bien informés. Les tremblements de terre achevèrent de détruire le site en même temps qu’Olympie.

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