jeudi 12 octobre 2006

Les Météores

Retour dans les Météores au monastère Agia Barbara Rosanou. Facile d’accès aussi car l’autobus nous laisse sur un sommet qui domine le monastère que nous rejoignons par un sentier qui descend dans la forêt. Après la visite, l’autobus nous attendra au bas du monastère.

L’église du monastère est remarquable. Dans le narthex, ses peintures datant de 1560 visent l’enseignement des novices à une vie religieuse difficile à l’exemple des saints martyrisés au début de l’Église. Dans la nef, plus belle encore, on retrouve des scènes de la vie du Christ jusqu’à la crucifixion et la résurrection. L’atmosphère nous transporte dans un monde inchangé depuis six siècles, fait de religion, de foi, de recueillement, d’effacement. Un triste défi à la raison que je valorise.

En route pour Thessalonique après un bref arrêt au restaurant où nous avions malheureusement dîné hier.

L’Église de Agios Démétrios est notre premier arrêt à Thessalonique. Construite sur un ancien bain romain, la basilique du VII siècle fut reconstruite après l’incendie de 1917 et demeure la plus grande de Grèce, car les églises byzantines sont nombreuses mais généralement petites.

Prochain arrêt une tour à la jonction des murs intérieurs et extérieurs de l’ancienne Thessalonique. L’étendue des fortifications témoigne de l’importance passée de la ville. Aujourd’hui, elle poursuit son expansion et atteint près du million d’habitants.

Après l’installation à l’hôtel Capsys, nous découvrons une ville grise aux rues débordantes de véhicules et enfumées de diesel. Puis c’est la découverte : petite place calme, entourée de cafés aux fauteuils invitants et aux édifices décorés et éclairés à la manière de Paris. C’est ce qu’il fallait pour nous réconcilier avec Thessalonique.

On agrémente le buffet de vins grecs, blancs pour ce soir car ils sont généralement plus faciles à boire que les rouges. Mais l’une des bouteilles, un muscat de Samos, a une odeur d’essence ; heureusement, le goût est fort différent mais mieux adapté au dessert.

Aucun commentaire: