vendredi 13 octobre 2006

Pella et Vergina

En route vers Pella, capitale du royaume de Macédoine avant la fondation de Thessalonique par le roi Kassandros à la suite du comblement progressif de la baie par les quatre rivières alluviales qui s’y jettent. Pellas fut la capitale de Philippe II, puis d’Alexandre qui consolida la Macédoine et unifia la Grèce. Les fouilles, encore incomplètes, révèlent une ville bien organisée autour d’une agora de grandes dimensions. Des demeures imposantes recèlent des mosaïques dessinées selon la méthode grecque avec de très petites pierres choisies pour leur couleur. Le musée contient des moules d’argile indiquant une production industrielle de contenants et vases à Pella.

À Vergina, se trouve la tombe de Philippe II sous un tumulus macédonien devenu un musée fort bien conçu. L’ossuaire d’or de Philippe de même que ses armes et armures d’apparat ont été retrouvés en 1977. Les maquettes et descriptions complètent notre connaissance dans ce musée dont les éclairages ponctuels et les murs noirs recréent l’atmosphère de la sépulture macédonienne.

Sur notre insistance, l’autobus nous laisse au retour à la Tour Blanche de Thessalonique, malheureusement fermée. Pendant que certains vont au musée archéologique, nous parcourons un circuit dans les rues de Thessalonique qui nous mène à la statue d’Alexandre le Grand, à l’arène de Galère, à la Rotonda et à Agia Sofia.

De retour près du port, nous découvrons les terrasses de la place Aristotelous : fauteuils en cuir, coussins, tables basses. C’est l’oasis recherché que nous partageons avec Jeanne-D’Arc et Françoys. Sur la place, on prépare en musique une assemblée politique pour les élections de dimanche. La musique est grecque, mais moderne. Selon les organisateurs, il s’agit de Vangelis et Σπανουδάκης (Spanoudakis) – Live – Alexander. Chez le disquaire Metropolis, nous ne trouvons que Vangelis. On verra à Athènes si Spanoudakis est disponible.

Les serveurs de l’hôtel Capris ont décidé que le repas serait rapide. Pas de buffet. Les assiettes sont montées et les plats se succèdent, je dirais même se tamponnent. Et le vin rouge dont nous retournons deux bouteilles avant de changer de producteur !

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