lundi 2 octobre 2006

Sur l'Acropole

C’est le grand jour prévu pour visiter l’Acropole et s’imprégner du mythe qui l’entoure autant que pour célébrer Athéna et les dieux de l’Olympe que pour partager les interrogations des premiers philosophes qui ont tracé le cours de notre civilisation. Les théâtres de Dionysos et d’Hérode Atticus préparent à la solennelle traversée des Propylées, cette colonnade à l’entrée de L’Acropole. Le temple d’Athéna Nike est le premier à s’offrir à nos regards, drapé des échafaudages de sa rénovation. C’est d’ailleurs une constante quelque peu distrayante de la visite de l’Acropole.

Puis c’est le Parthénon tout aussi impressionnant que dans nos représentations mentales. Il nous fait parcourir un chemin historique qui remonte à Périclès et aussi à Socrate, Platon et Aristote. J’ai l’impression que tout ce que nous sommes devenus et ce que nous avons la responsabilité de poursuivre dans la pensée et l’éthique sont nés en ce lieu. C’est un symbole, un appui, un défi à la quête de notre idéal humaniste.

Les Caryatides du portique de l’Érechthéion me semblent réduites tant la grandeur du lieu semble appeler à des élans de gigantisme. Mais sous un regard plus approché, elles reprennent leur dimension grandiose et s’inscrivent dans la continuité de ce lieu sacré.

Même s’il faut bien redescendre de l’Acropole, le temple d'Héphaïstos à Athènes, un des mieux conservé de toute la Grèce, et le portique – reconstruit – d’Attale nous maintiennent dans cet état de contemplation et de ressourcement.

Et pour finir, dîner dans le Monistiraki et souper sur la Plaka animée de vendeurs, de musique et de vin.
De Grèce 2006 - 17 septembre au 16 octobre

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