jeudi 10 mai 2012

Amalfi enfin !


Direction Amalfi: nous choisissons d'y aller par autobus car, dit-on, les stationnements sont difficiles dans cette ville. Vérification faite en arrivant sur la Piazza Gioia face au port, cela semble plutôt impossible et à 5 euros l'heure.

Même si Amalfi fut rivale de Gène et de Venise au XIième siècle, le port n'a plus cette envergure et le bateau de croisière qui s'y est arrêté pour la journée doit demeurer au large et débarquer ses passagers par navettes.

Le Duomo d'Amalfi
Cloître de la cathédrale d'Amalfi
Et ils sont nombreux ces passagers et autres touristes, car le coeur d'Amalfi, la Piazza del Duomo est véritablement envahie. En fait Amalfi ne semble posséder que deux artères carrossables: la route qui longe la côte et la Via d'Amalfi qui se dirige vers l'intérieur de la vallée. De chaque côté, on trouve quelques ruelles, coupées d'escaliers. Pourtant nombre de constructions parsèment la montagne. On imagine avec une certaine crainte les difficultés qu'il y a à vivre continuellement dans ces pentes et ces escaliers. Pourtant on a croisé une classe d'enfants qui sortaient de leur école pour le repas du midi en rangs plutôt bien ordonnés. Dire que la ville aurait compté jusqu'à 60000 habitants à son apogée !

De retour dans ce grand stationnement qui fait fonction de gare d'autobus, c'est le fouillis: impossible de savoir quel autobus se dirige vers Praiano. Plusieurs arrivent, se stationnent. La foule se précipite pour connaître leur destination.
  
«Je sais pas...»: c'est la réponse.   Personne ne sait!
 
 Finalement l'autobus prévu pour 14:00 quittera à 14:40.
 

Autre erreur: on décide de continuer sur Positano, la ville voisine de la nôtre. Cette fois, on débarque dans les hauteurs de la ville, puisque l'information que j'ai me suggère de descendre pour visiter puisque Positano est à flanc de montagne, je dirais plutôt de falaise. Les lacets pour descendre seront beaucoup trop long. On hèle un taxi qui nous amène à la Piazza dei Molini au centre de Positano. Là encore une longue descente - et remontée - s'impose pour rejoindre le bord de mer... Non, pas cette fois !
  
Le prochain autobus pour notre hôtel à Praiano est dans vingt minutes. On va l'attendre... La prochaine fois, on prendra l'auto !

Le calme du soleil couchant à notre hôtel de Praiano

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