mercredi 9 mai 2012

Rêver encore à Praiano


Aujourd'hui, nous quittons Sorrento pour Praiano. Ce n'est pas très loin, à peine 20 km à vol d'oiseau, mais par les routes de ce promontoire qui sépare la baie de Naples de celle de Salernes, c'est beaucoup plus long.

La côte amalfitaine



Plus long , bien sûr, mais peut-être pas à cause des nombreux détours et épingles à cheveu. Ce serait plutôt à cause des nombreux arrêts qui s'imposent à chaque halte aménagée le long de la route, à chaque élargissement capable de permettre un stationnement ( et ici, il n'en faut pas très large, pourvu qu'une roue quitte la chaussée !), car le paysage qui s'offre à nous sur ce versant orienté sud-est est simplement renversant: une route entre ciel et terre, des sommets perdus dans la brume du matin, des criques plongeant dans des eaux d'un bleu lumineux et des fleurs printanières accrochées un peu partout: les mauvaises herbes locales, sans doute, mais combien vivantes et colorées pour des yeux étrangers avec leurs rouges, jaunes, orangés, mauves.

Positano, comme enchassée dans la falaise
Et voici un village - Positano - enchâssé dans une baie où la pente de la falaise se fait plus «tolérable», disons! C'est un petit port de pêche d'où les maisons sont parties à l'assaut de la montagne, un amas très serré de taches blanches qui s'espacent vers les sommets, comme un témoin du courage et de la patience de ces gens qui ont bâti dans des conditions aussi difficiles.





Finalement, notre destination: Praiano. Le balcon de notre chambre donne sur la baie et le regard suit les falaises jusqu'à apercevoir au loin les rochers si typiques de Capri. Le soleil qui se couche derrière les montagnes nous transporte dans un conte de fée.

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