jeudi 3 mai 2012

Le Vatican et son musée


Escalier hélocoïdal du Musée du Vatican


Encore un fois, l'achat de billets pour le musée du Vatican via Internet s'est avéré profitable, car dès 9:00 la foule se pressait à perte de vue le long des remparts du Vatican.








Et nous voilà partis pour une voyage incomparable dans une collection d'art parmi les plus vastes du monde. C'est d'abord ce qui séduit le plus: la quantité de sculptures datant de l'époque romaine accumulées par des papes de la renaissance qui, semble-t-il, voyait une continuité dans l'Église avec les grands moments des civilisations grecques et latines. Impossible de s'arrêter à chaque oeuvre, mais le guide audio donne de précieuses informations sur certaines parmi les plus remarquables: le Laocoon, l'Apollon du Belvédère. L'architecture des salles, leur décoration ne sont pas moins impressionnantes. De longs corridors aux plafonds incroyablement ouvragés mettent en valeur plusieurs formes d'art représentant plusieurs époques: salle des tapisseries, salle des cartes géographiques occupant des murs entiers, salle des animaux figés dans le marbre et pourtant si vivants.


Le Laocoon

La Chapelle Sixtine est incontestablement le clou de cette visite et l'admiration envers Michel-Ange y trouve toute sa justification. D'abord dans l'exécution des oeuvres, la richesse des expressions, la vivacité des couleurs. Mais l'artiste veut aussi transmettre un profond message reflétant sa connaissance des récits et des symboles bibliques. Mais par la révolution de son expression artistique, il ajoute une dimension nouvelle, soit la récupération du corps humain qui peut maintenant être exalté en raison de la résurrection d'un Christ incarné. Cette démarche lancée à la renaissance ne conduira-t-elle pas au Siècle des Lumières et à l'émergence de la Raison, une bien mauvaise nouvelle pour les religions?



Dans les jardins du Musée du Vatican

En définitive, pour avoir tant regardé vers le ciel pour admirer tous ces plafonds aux thèmes religieux, on finit la journée avec un soupçon de torticolis. Quelle ironie !

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