dimanche 6 mai 2012

Vivre à Pompéi


Le volcan a l'air bien paisible, son sommet caché par un nuage, mais le Vésuve a su manifester sa colère un certain mois d'août de l'an de grâce 79.


Et Pompéi, y a goûté!

Pourtant, en parcourant ses rues, on peut presque imaginer que la ville s'est endormie et que ses habitants vivent des jours heureux. C'est l'image qu'il faut s'en faire sans doute, car on y trouve des demeures magnifiques dont les pièces s'ouvrent sur un péristyle à colonnes, agrémenté de fleurs et d'arbres. Encore aujourd'hui, les murs recouverts de stuc sont peints de motifs colorés et de scènes mythiques. On découvre la boulangerie où on aurait même retrouvé les restes de la dernière fournée, la teinturerie, l'auberge, des restaurants. Au centre de la ville, un forum de grandes dimensions, entouré des temples honorant les dieux de cette époque (chaque époque ou chaque contrée n'ont-elles pas les leurs ?), des cours de justice, des bâtiments municipaux.

Les rues se croisent à angle droit, certaines plus larges que d'autres, ce qui fait croire qu'en ce temps-là, on avait certainement déjà inventé les sens uniques. Des conduites d'évacuation d'eau font dire aux guides que le drainage était supérieur à cette époque. Peut-on le vérifier? Mais des trottoirs surélevés bordent les rues et des pierres taillées placées entre les ornières des chariots permettent aux piétons de traverser les intersections. En fait Pompéi avait toutes les caractéristiques d'une belle ville de dimension moyenne où il devait faire bon vivre, comme dans nos Brossard et autres Blainville d'aujourd'hui.

Heureusement, il n'est pas du tout certain que le mont Royal ait été un volcan.



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