Le volcan a l'air bien paisible, son sommet caché par un nuage, mais le
Vésuve a su manifester sa colère un certain mois d'août de l'an de grâce
79.
Et Pompéi, y a goûté!
Pourtant, en parcourant ses rues, on peut presque imaginer que la ville
s'est endormie et que ses habitants vivent des jours heureux. C'est l'image
qu'il faut s'en faire sans doute, car on y trouve des demeures magnifiques dont
les pièces s'ouvrent sur un péristyle à colonnes, agrémenté de fleurs et
d'arbres. Encore aujourd'hui, les murs recouverts de stuc sont peints de motifs
colorés et de scènes mythiques. On découvre la boulangerie où on aurait même
retrouvé les restes de la dernière fournée, la teinturerie, l'auberge, des
restaurants. Au centre de la ville, un forum de grandes dimensions, entouré des
temples honorant les dieux de cette époque (chaque époque ou chaque contrée
n'ont-elles pas les leurs ?), des cours de justice, des bâtiments
municipaux.
Les rues se croisent à angle droit, certaines plus larges que d'autres, ce
qui fait croire qu'en ce temps-là, on avait certainement déjà inventé les sens
uniques. Des conduites d'évacuation d'eau font dire aux guides que le drainage
était supérieur à cette époque. Peut-on le vérifier? Mais des trottoirs
surélevés bordent les rues et des pierres taillées placées entre les ornières
des chariots permettent aux piétons de traverser les intersections. En fait
Pompéi avait toutes les caractéristiques d'une belle ville de dimension moyenne
où il devait faire bon vivre, comme dans nos Brossard et autres Blainville
d'aujourd'hui.
Heureusement, il n'est pas du tout certain que le mont Royal ait été un
volcan.
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