Mais avant Viareggio, il y eut Carrara, ses carrières de marbre... et le chemin pour y arriver. Mais depuis quelques jours nous sommes habitués aux routes étroites qui serpentent dans les montagnes d'un virage en U à l'autre. C'est alors qu'on comprend la différence entre la conduite européenne et la nôtre. Ici, la tenue de route, la maniabilité, la suspension plus ferme sont requises... ainsi que des voitures plus petites si on veut se croiser sur les routes de campagne. Le sport automobile prend ainsi tout son sens et cela n'a aucun rapport avec de monotones circuits ovales. Car en plus, il y a des obstacles: une maison qui s'avance sur la rue, une auto qui surgit entre deux murs de pierre, un cycliste qui sait qu'on doit le respecter au même titre qu'une BMW... Sur les autoroutes de grande qualité d'ailleurs, c'est une autre histoire. Avant de changer de voie, il faut toujours vérifier si une Audi ou une Mercédès ne nous a pas qualifiés d'escargot. Mais on apprend vite... et au bout de la route, il y a toujours des merveilles, comme ces montagnes de Carrara, d'où on extrait le marbre blanc des statues romaines, de celles de Michel-Ange et encore aujourd'hui.
De Toscane - Septembre / octobre 2009 |
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