mercredi 3 octobre 2007

Arles et Les Baux

La route vers Arles traverse les tunnels de platanes, principalement au voisinnage de St-Rémi. Cette promenade mérite à elle seule le déplacement par l'atmosphère qui se dégage en roulant entre ces troncs verdâtres. C'est une colonnade qui nous enveloppe parfois sur plus d'un kilomètre, comme une allée royale.

On atteint facilement le centre de la ville et ses vestiges de l'époque romaine. Les arènes et le théâtre romains sont
bien intégrés à la ville : ils sont encore utilisés aujourd'hui. Des gradins de bois ont été construits au premier niveau, mais plus haut les gradins de pierre sont toujours en place et portent des numéros de place pour les spectateurs.

Mais Arles demeure une ville animée et pas seulement par les touristes. Sur l'heure du déjeuner, les restaurants et terrasses sont occupés autant par les Arlésiens que par les touristes qui fréquentent encore la ville en ce début d'octobre. Nous découvrons la ville en flanant dans ses rues. Ici le Café la Nuit ou Café Van Gogh qui fut représenté dans l'une des toiles du peintre, là l'église St-Trophime et son portail remarquable du XIIè siècle, plus loin, le Rhône et ses rives aménagées en promenade.

Départ vers les Alpilles et les Baux-de-Provence. Là la foule des touristes encore présente laisse imaginer ce que ce fut en période de grande affluence estivale. L'impact sur le village est aussi important. En fait, il semble avoir perdu une partie de son âme au profit des restaurateurs et des marchands, dont les boutiques occupent à peu près tous les espaces disponibles dans le village. Il reste bien quelques places qui rappellent le passé et quelques belvédères qui laissent porter le regard sur les parois dénudées des Alpilles. Ça donne le goût de repasser par St-Rémi et de terminer paisiblement l'après-midi en observant les habitants à partir d'une terrasse.

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