mardi 9 octobre 2007

Montagne Ste-Victoire

Petite promenade autour du massif Ste-Victoire après un mardi matin bien détendu. Nous abordons le massif du coté nord à travers des forêts de pins qui jettent une douce ombre sur le tapis d'aiguilles orangées qui couvre le sol. Tout au long de la montée, les pins se font plus rares. On retrouve la garrigue, des arbustes et quelques arbres. Parfois la sécheresse des derniers mois les a rendus aussi rouges que nos érables à l'automne. Mais il fait encore entre 18° et 22°C selon l'altitude.

Quelques villages qui semblent oubliés des touristes. La route déroule ses lacets dans la montagne, traverse un col puis redescend vers un autre village. La surprise c'est qu'il y a autant de cyclistes que de voitures. Peu nombreux bien sûr, mais il faut aimer grimper!

En retournant vers le versant sud, on retrouve à nouveau les vignobles. Ils sont blottis tout en bas du Mont Ste-Victoire qui les protège du vent du nord et les réchauffe sans doute tant ses rochers blancs réfléchissent la lumière. C'est cette montagne tourmentée qui a inspiré Cézanne.
Le paysage le justifie pleinement. La masse de la montagne est imposante, tellement chauffée par le soleil qu'elle est complètement dénudée. À sa base des affleurements de rochers ocres soulignent la blancheur du sommet. D'ailleurs le soleil joue avec toutes les nuances de couleur selon l'heure, alors que la blancheur éclatante du midi se transforme en roses et violets avec la fin du jour.

Au départ de Tholonet, plusieurs sentiers permettent d'apprivoiser la montagne et ses environs. Ils sont vraiment très fréquentés, si l'on compte le nombre de voitures dans les nombreux stationnements qui entourent la montagne. À notre passage, un groupe revenait de ces sentiers, bâtons de marche à la main et passait devant la terasse où, bien sûr, nous étions attablés une bière à la main.

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