mercredi 26 septembre 2007

Gorges de la Nesque

Mercredi destination Sault, à 800 mètres sur le plateau de la Vaucluse. C'est la capitale de la lavande. Mais en septembre les champs déjà récoltés nous laissent voir les alignements de lavande, tandis que les motifs sur les pièces d'artisanat, les photos, les cartes postales nous montrent toute leur splendeur au moment de la floraison.

Aujourd'hui, le mistral s'est mis de la partie et il souffle puissamment sur Sault et sur toute la Provence. Le vent et l'altitude se conjuguent et ramènent le mercure vers 12°C. Mais le soleil est toujours là.

La montée vers Sault nous a annoncé ce qui nous attend dans l'après-midi. Les montagnes sont découpées par les rivières et torrents qui, dans ces régions de calcaire, ont profondément creusé leurs vallées. En quittant Sault vers Monieux, on atteint l'entrée des gorges de la Nesque. La route serpente sur des corniches et traverse des tunnels à l'occasion. Dès le premier belvédère, la vue est impressionnante. À cet endroit, la Nesque serpente à quelques 400 mètres en contrebas.
Devant se dresse le rocher du Cire, paroi quasi verticale, découpée de surplombs. J'imagine alors les cavernes abritant nos ancètres primitifs et décrites par Jean Auel dans sa saga « Les Enfants de la Terre ». Ces paysages suscitent l'étonnement depuis sans doute plus de 10 ou 20 000 ans.

La route longe encore le canyon sur une vingtaine de kilomètres en descendant lentement vers Méthamis. De là nous gagnons Pernes-les-Fontaines puis Isle-sur-la-Sorgue où le Café de France nous attend avec son lien Internet sans fil. Tout ce qu'il faut pour transmettre de nos nouvelles à nos amis, tout en dégustant cet espresso si typique de l'Europe.

C'est là que nous croisons un groupe de Québécois venus faire un circuit à vélo en Provence accompagnés par Vélo-Québec. Quelques-uns se sont même offerts le Ventoux, mais leur itinéraire est normalement d'environ 60 kilomètres par jour. Tout ce qu'il faut pour me faire rêver à nouveau!

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