samedi 29 septembre 2007

Lourmarin

Un samedi qui s'annonce incertain. Quelques éclaircies percent les nuages, mais quelle sera la suite du jour?

Nous partons quand même en direction de Lourmarin à quelques 35 kilomètres de Cavaillon. La route traverse Cheval Blanc, un village qui apparaît de construction récente autour d'un noyau plus ancien. Mais l'architecture, les matériaux et la finition des murs des maisons sont fidèles aux traditions. Même les murs d'enceinte sont à l'image de ceux que l'on retrouve dans tous les villages de la région. Car ici, par une tradition héritée peut-être des temps moyenâgeux ou par nécessité encore actuelle, chaque maison individuelle est entourée d'un mur ou d'une clôture qui semble aussi infranchissable que possible. La vie de la maison se déroule donc souvent à l'abri des regards des passants.

À Cheval Blanc, le canal qui suit la route semble tout récent, agrémenté de fleurs et d'arbustes. Les routes neuves témoignent d'un souci de qualité, sinon d'innovation, mais sont toujours aussi étroites: juste ce qu'il faut pour les autos aux dimensions plus réduites que les nôtres.

Lourmarin se présente d'abord par son château, un peu à l'écart, avant d'arriver au village. Nous trouvons un stationnement plus près du village et nous entreprenons de l'explorer. Plusieurs galeries d'art présentent des oeuvres fort intéressantes, mais dont le prix correspond à la réputation de Lourmarin. Plaisir garanti pour les grands détenteurs d'euros!

Quelques bons restaurants se proposent aussi à Lourmarin dont un «deux étoiles Michelin»: pour déjeuner, nous l'évitons! Mais nous découvrons un petit bistro qui fait parfaitement l'affaire. Toutefois à la fin du repas, les nuages se font menaçants.
Quelques pas dans les rues piétonnes en direction de la place de l'église ... et la pluie se fait plus insistante. Tout ce qu'il faut pour abréger notre séjour à Lourmarin. Enfin : c'est charmant, mais un peu humide...Mieux vaut explorer le pays en auto!

C'est ainsi que nous arrivons à Bonnieux après avoir traversé une combe dans les montagnes du Lubéron. Entre les falaises, la route, sinueuse à souhait, atteint finalement les sommets. Puis, elle descend vers le village et nous en offre une vue saisissante.
Une terrasse et son dessert invitant nous retiennent.

L'atmosphère des villages du Lubéron impreigne les rues ici aussi. Nous montons jusqu'au plus au point du village. Alors qu'ailleurs on y trouve souvent le château, ici c'est le cimetière du village aux monuments ordonnés et entretenus. C'est comme un regard dans les souvenirs de famille des gens du village, une autre façon de les approcher.

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